Commandée par l’Orchestre Batterie-Fanfare de Paris, cette œuvre explore l’univers steampunk, entre révolutions industrielles et imaginaires mécaniques. Elle s’ancre dans une époque fictive — 1909 — où le progrès technique fascine autant qu’il inquiète, et où l’avenir du monde se joue entre machines, charbon et fer.
Paris, 24 septembre 1909. À la Tour Eiffel, les chefs d’État s’apprêtent à signer le traité fondateur de l’Europe. Mais l’Ordre Automata, mené par Elzéar Delhinger, prépare un attentat grâce à un Aérotrain chargé d’explosifs.
Face à la menace, la Guilde des Aérostiers déploie ses dirigeables — Le Ruffian, L’Albatros et Le Condor — sous les ordres du commandant Gédéon Dupriez et de la lieutenante Fleurange Rivell. Leur mission : neutraliser les défenses ennemies autour du rail suspendu.
À l’instant décisif, le Pacificateur, dirigeable amiral et chef d’escadron, s’élance pour intercepter le convoi. Dans un assaut aérien spectaculaire au-dessus du Champ-de-Mars, il parvient à détruire l’Aérotrain avant son passage sous la Tour. L’Europe est sauvée, mais Elzéar s’échappe… et l’ombre de l’Ordre continue de planer.