Spécialement composée pour mes amis de Bourgogne, cette œuvre se présente comme une suite de tableaux musicaux retraçant les richesses, les légendes et la mémoire de cette région.
Le premier thème, Bienvenue en Bourgogne, prend la forme d’une fanfare éclatante. Elle ouvre la pièce comme on ouvre un portail, avec solennité et générosité, pour inviter à parcourir ce territoire musical et humain.
Le deuxième thème s’assombrit et nous entraîne dans l’univers mystérieux du Théréau de la Vouivre. Cette créature légendaire, mi-femme mi-serpent, incarne les forces obscures et fascinantes de l’imaginaire bourguignon. La musique s’y fait plus dramatique, évoquant les ombres et les sortilèges.
Avec le troisième thème, le ton change. Plus entraînant et léger, il nous embarque à bord du Petit train des Combes. L’ambiance est joyeuse, populaire et conviviale, comme un voyage partagé à travers les paysages vallonnés de la Bourgogne.
Le quatrième tableau nous ramène vers le passé médiéval avec une promenade dans les couloirs de l’Abbaye de Cluny. Les réminiscences sonores se parent d’une aura spirituelle, comme un écho aux grandes heures de ce haut lieu de l’histoire religieuse et architecturale.
Le cinquième thème plonge dans un registre plus mystérieux et solennel : la préhistoire au pied de la Roche de Solutré. Ce site impressionnant, chargé de mémoire, inspire une atmosphère dense, où la musique se fait témoin des âges anciens et des hommes qui l’ont foulé.
Enfin, le sixième et dernier thème rend hommage à L’Espérance de Saint-Vallier, la Batterie-Fanfare à l’origine du groupe Passion Bourgogne et au-delà…. Ce final porte en lui l’esprit de transmission, de mémoire et de fierté musicale, scellant la pièce comme une célébration de l’histoire et des hommes qui la font vivre.