Sunset Paradise est une valse jazz, écrite pour petit ensemble. L’atmosphère, à la fois feutrée et élégante, rappelle les clubs des années 50 où la musique se vivait dans l’ombre des lumières tamisées.
L’orchestre entier ouvre la danse, instaurant d’emblée cette couleur singulière. Le cor s’élève ensuite, avec une ligne souple et expressive, comme une voix qui prend la parole. Tour à tour, la trompette basse, la trompette, les claviers et l’euphonium viennent apporter leur timbre, chacun ajoutant une nuance à ce tableau sonore.
Au cœur de cet écrin, le vibraphone surgit comme une chanteuse invisible, portant la mélodie avec clarté et délicatesse, sans jamais rompre l’équilibre de l’ensemble.
Chaque pupitre trouve sa place, s’entrelace, se répond. La valse avance avec retenue et élégance, jusqu’à créer un climat raffiné, presque intime, où la musique semble murmurer : un coucher de soleil peut aussi être un paradis.