Cette composition s’inscrit dans un style proche de la ballade pop, à la fois moderne et expressive. Derrière son apparente simplicité se cache une rythmique exigeante qui requiert de la part des musiciens une réelle maîtrise technique et une grande cohésion d’ensemble. Certains pupitres sont particulièrement sollicités — vibraphone, contrebasse et euphonium — dont les lignes délicates et souples apportent couleur et profondeur à la pièce. L’œuvre s’adresse ainsi davantage à des formations de haut niveau, de l’excellence jusqu’aux ensembles de promotion nationale.
Son titre fait écho à une idée universelle : le temps qui passe. À travers l’image de l’icône du sablier, il évoque ce désir que nous avons parfois de suspendre l’instant, de ralentir ou même de remonter le cours du temps. La musique devient alors une métaphore : tantôt fluide comme le sable qui s’écoule, tantôt plus tendue, comme si l’on cherchait à retenir ce qui nous échappe.
Cette pièce se veut à la fois réflexion et émotion. Elle mêle l’énergie rythmique d’une écriture contemporaine à une mélodie accessible et lumineuse, pour offrir au public un moment musical où chacun peut reconnaître sa propre relation au temps.